Chaque fondateur se trouve au défi de présenter efficacement son projet et se demande comment raconter son histoire de start up. Voilà quelques conseils pour communiquer de manière narrative, c’est-à dire en utilisant le storytelling, selon les étapes d’avancement du projet. L’histoire de l’application gourmande BIM et le parcours de sa fondatrice Anne Christelle Perochon sont une illustration concrète et réussie de ce type de storytelling.
Raconter son histoire de start up : soigner le début.
Accompagnant le printemps et ses jeunes pousses, voilà un premier exemple inspirant de start up au féminin. Lors de la Journée de la Femme Digitale 2017, Raodath Aminou a raconté comment elle a créé l’application Optimiam. Cette foodtech se déploie grâce à un storytelling anti-gaspi, mais gourmand, cohérent et maîtrisé. Voyons comment.
Storytelling anti-gaspi d’Optimiam : le début de l’histoire
Le storytelling d’une start up repose le plus souvent sur celui de son fondateur ou de sa fondatrice, qui, au début, est lié à la naissance de l’idée. Le challenge est ensuite que chacun puisse s’approprier cette histoire.
Le fabricant de meuble Gautier lance une campagne innovante, alliant storytelling visuel universel et partage. En effet, il nous invite à faire le tour du monde des chambres d’enfant Gautier avec le photographe John Thackwray. Simultanément, il propose aux enfants ayant vécu dans ces chambres de partager leur photo et leur univers sur la plateforme tribebygautier. Un exemple inspirant qui respecte 4 principes essentiels de storytelling visuel.
Etre authentique
Si Gautier a choisi les chambres d’enfant comme axe de sa campagne tribebygautier, ce n’est pas un hasard. En effet, l’entreprise vendéenne existe depuis plus de 55 ans. Et son fondateur Patrice Gautier est l’inventeur de meubles spécifiques pour la chambre d’enfant moderne. Alors que la société et les modes de vie connaissaient de profonds changements, peu d’attention était portée à l’univers des enfants et des ados de l’époque. En 1968, année emblématique, Patrice Gautier s’interroge : Lire la suite →
Le storytelling est une stratégie décisive pour émerger dans l’économie de de l’attention, se relier avec son audience et booster ses ventes. Certains peuvent douter, mais les études chiffrées le démontrent parfaitement. Ainsi une étude robuste de janvier 2017 apporte un éclairage encore plus précis. Elle a testé auprès de 6 000 consommateurs représentatifs de 23 à 65 ans la perception de valeur et l’augmentation d’achat sur un produit, selon qu’il est ou non accompagné de storytelling et selon la forme de storytelling choisi.
La campagne de préservation de la nature sauvage menée par The Body Shop est un bon exemple de storytelling écoresponsable. Elle utilise quelques principes simples de communication narrative pour présenter son projet. Ces principes peuvent aisément se transposer aux recherches de fonds, aux associations et aux entreprises impliquées dans une politique de RSE.
1 S’engager pour créer un storytelling écoresponsable authentique
Avec l’évolution et la montée en puissance des médias sociaux, le storytelling digital doit développer des narrations sociales c’est-à-dire des récits écrits spécifiquement pour engager les communautés de chaque réseau social selon ses codes. Il est donc important de savoir choisir, selon vos cibles, les plateformes les plus pertinentes et d’y créer les contenus narratifs les plus adaptés pour obtenir l’audience la plus efficace. Mais comment ?
Connaître la sociologie, la temporalité et les codes du réseau social
Novartis Pharma est un bon exemple de l’utilisation de la communication narrative dans l’industrie pharmaceutique. En effet, la firme suisse a su définir un storytelling structurel qui sert de plateforme d’histoires aussi bien en externe qu’en interne. Elle en illustre 3 principes clés.
Exprimer sa quête selon un schéma narratif mythologique
Selon George Lewi, le storytelling des marques ou des entreprises utilise les mêmes schémas narratifs que les grands mythes. Pour résumer, le « public » va rencontrer un héros (marque ou entreprise) qui se donne une mission à accomplir pour lui. Mais un méchant (symbolique ou pas) va s’opposer à lui et tenter de le mettre en échec. Lire la suite →
Michel Loriot décline sa gamme de champagne autour d’un fil narratif musical, qui porte une communication originale et différenciante. Mais l’homonymie de certains concurrents producteurs crée de la confusion auprès de ses cibles. D’où la création du nom de marque Apollonis pour renforcer son storytelling gourmet par une mémorisation attachante. Voyons comment.
Le storytelling musical, enraciné dans l’histoire des origines
Le storytelling est une technique de communication, qui, en créant un récit, génère de l’émotion, renforce la mémorisation et déclenche l’attachement ou l’engagement. L’utiliser, dès le dossier de presse, permet de se différencier significativement.
4 raisons pour utiliser le storytelling dès les Relations Presse
sortir du lot, au milieu de l’infobésité, dans la nouvelle économie de l’attention : sans retour sur attention (ROA), pas de retour sur investissement (ROI). Ce point est essentiel pour éviter que votre communiqué de presse ne tombe à la trappe.
répondre à l’attente des journalistes et influenceurs qui eux aussi veulent plus d’histoires pour fidéliser leur audience.
s’inscrire dans la démarche d’une entreprise divertissante (brand entertainment)
et s’adapter à l’évolution des relations presse et publiques
Comment construire un storytelling pour les Relations Presse
Les anniversaires sont des dates-clés pour communiquer et dynamiser votre storytelling. Pour ses 350 ans, Saint Gobain en a illustré, de façon exemplaire, 7 principes à respecter.
1. Trouver un fil conducteur pour raconter une histoire cohérente avec le storytelling de l’entreprise
Pour résumer brièvement son storytelling structurel, Saint Gobain se définit comme un groupe qui apporte des réponses innovantes en terme d’habitat, face aux défis du futur : croissance, crise, énergie, développement durable, habitat pour tous … Ses adjuvants (aides) sont ses 180 000 salariés répartis dans 66 pays, qui défendent ses valeurs. Son ennemi est le court terme. Le groupe, fort de ses 350 ans, travaille sur le temps long, ce qui lui donne la capacité d’anticiper, tout en étant agile.
C’est donc naturellement que Saint Gobain a orienté son storytelling d’anniversaire sur la thématique du futur : « 350 ans : 350 raisons de croire en l’avenir » avec un logo créé pour l’occasion, stylisant ses réalisations emblématiques passées et futuristes.