Archives mensuelles : janvier 2014

Exemple de storytelling d’exposition : le roman d’une garde robe au Musée Carnavalet

Le storytelling est au cœur de l’exposition comme l’indique déjà son titre Le roman d’une garde robe. Elle raconte l’histoire d’Alice Alleaume, 1ère vendeuse de la maison de haute couture Chez Cheruit et parisienne à la mode.

3 ans d’enquête policière pour documenter le « roman »

Le rapprochement de différents indices :

ont permis d’écrire la trame narrative de l’exposition. Le roman d’une garde robe nous fait entrer dans la vie d’Alice au travers de ses cahiers professionnels, photos, robes, accessoires, tout en suivant l’évolution de la mode entre 1830 et 1930. Le dispositif est complété d’une visite sous forme de conte Quel chic, Alice !, de jeu pour enfant, d’ateliers et de concert.

Le choix du storytelling judicieux et adapté 

Il rend attachante et vivante la personnalité d’Alice, ce qui transforme le regard posé sur sa garde robe. Il immerge le visiteur au sein de l’activité de haute couture à cette époque. L’aspect émotionnel du storytelling renforce l’ intérêt pour les éléments exposés et en facilite l’appropriation et la mémorisation.

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Exemple de transmedia storytelling : MediaEntity

Autour de leur fiction dont le pitch est « que se passe-t-il si nos images sont manipulées à partir des réseaux sociaux« , les auteurs de MediaEntity, Simon Kansara et Emilie Tarascou ont créé un univers exemplaire du transmedia storytelling en en respectant tous ses critères (sérialité, multiplicité, subjectivité, performance, immersion, implication).

  • mise en ligne des épisodes de MediaEntity (5 à lire gratuitement)
  • ouverture de 2 comptes de réseaux sociaux associés Facebook et Twitter
  • 1 jeu de rôle MediaEntity : smoke screen
  • 1 jeu de piste IRL (indices à chercher sur des affiches, clés USB cachées dans des lieux publics) qui a eu lieu à Paris puis à Genève
  • parution de l’édition papier du tome 1 avec 1 application pour lire en réalité augmentée avec un teaser ci-dessus digne de la bande annonce d’un film
  • 1 web série participative MediaEntity : Roots (7 épisodes de 7 min.)

A l’occasion du festival de bande dessinée d’Angoulême, les éditions Delcourt présente le tome 2 sorti des presses le 22 janvier, avec une animation en jeu de piste.

Pour commander le tome 1 via décitre ou le tome 2 via la Fnac

Pour participer au jeu de piste le 31 janvier à Angoulême, s’inscrire sur #3teigneztout (mais places limitées) ou sur la page Facebook.

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Agenda autour du transmedia storytelling

Du 20 janvier au 16 mars, 1er MOOC français sur le transmedia storytelling

Organisé par l’université Bordeaux 3, hébergé sur la plateforme FUN, il fait partie des 8 premiers cours de l’Education Nationale en France ouverts aux francophones du monde entier. Les cours sont téléchargeables en vidéo et proposent des travaux interactifs et/ou collaboratifs. Son équipe Mélanie Bourdaa, Eric Viennot, Arnaud Hacquin, Nicolas Labarre et David Peyron ont fait fort avec un prélude aux cours sous forme d’ARG (jeu en réalité augmentée).

Les 23 et 24 janvier , Le FIPA accueille à Biarritz le SmartFIP@, laboratoire des nouvelles tendances avec notamment comme thème les expériences interactives dans les programmes audiovisuels.

Janvier-éléphant-gravure

Janvier vu par Benneton graveur

Du 28 au 30 janvier, le transmedia est aussi à l’honneur dans les musées et la communication culturelle au Salon Simesitem (Carrousel du louvre). A noter 2 ateliers le mardi 28 janvier :

  • à 15 h Mosquito le serious game au Château de Fontainebleau
  • à 17 h Urban Expé la narration transmedia par Nathalie Paquet et Mathias Gimeno

Si vous avez des événements à annoncer en rapport avec le storytelling, n’hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous.

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Kusmi Tea: storytelling beauté des mélanges

Le storytelling des « produits » Kusmi Tea se décline naturellement de l’histoire mélangée de la maison de thé. C’est ainsi que dans la première campagne télévisée mondiale pour une marque de thé, les arômes des différents mélanges de thé sont interprétés par des personnages féeriques qui incarnent le thé de Chine, les épices d’Inde, les agrumes d’Italie, le maté du Brésil/Argentine, la vanille des Iles … Ils infusent par couple dans 3 spots qui évoquent chacun 3 mélanges maison : 1 thé de l’origine de la maison, créé en 1888, Prince Vladimir et 2 thés dans l’air du temps, BB detox et Sweet Love.

Ces spots dont l’esthétique relève volontairement des codes esthétiques du luxe et de la parfumerie ont été conçus par l’agence Quai des orfèvres. Le dispositif est complété par le film cinéma qui reprend et mélange les 3 spots.

Sur Facebook et You Tube, les internautes, invités à choisir le film qu’ils préfèrent, sont déjà plus de 250 000 à avoir visionné la pub volontairement.

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Kusmi Tea : storytelling de l’entreprise

Kusmi Tea résulte du mélange de 2 histoires : celle de la famille Kousmichoff ravivée par celle des Orebi.

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Prince Vladimir, le mélange préféré des tsars qui fit la fortune de la maison Kousmichoff

Cette histoire franco-russe se développe sur 3 générations : Pavel, fils de paysan et simple livreur dans une maison de thé, s’initie aux secrets de cette boisson et fonde dès 1867 la maison Kousmichoff à Saint Petersbourg la maison Kousmichoff. Il crée des mélanges (Bouquet de fleurs, Prince Vladimir) qui ont la faveur du tsar dont il devient fournisseur officiel. La maison prospère, mais Pavel meurt et la révolution pointe. Le fils Viatcheslav, qui a appris les règles du commerce du thé à Londres, établit en 1917 sa maison de thé Kusmi Thé à Paris. Il y connaît à nouveau le succés, mais la 2ème guerre mondiale affaiblit la marque qui ne retrouve plus sa notoriété. Son fils Constantin n’arrive pas à redresser l’entreprise qu’il céde en 1973 à des repreneurs aussi artistes et peu gestionnaires que lui.

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l’enseigne russe à Paris aujourd’hui

C’est alors que la famille Orebi entre en scène. Elle excelle dans le commerce des matières 1ères depuis la moitié du 19ème siècle, dans le coton puis les métaux non précieux. A partir de 1962, elle se concentre sur le café et le cacao. C’est alors que Sylvain Orebi, en rachetant une maison de commerce havraise, découvre une activité de thé en vrac, qui lui donne le déclic.  Il recherche alors une marque à racheter pour développer cette activité. En 2003, c’est chose faite et la marque se transforme en Kusmi Tea. Elle redevient bénéficiaire en 2008.

Ce storytelling de l’entreprise sert de base au storytelling gourmand des produits.

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