Archives mensuelles : mars 2014

4 principes pour un storytelling événementiel efficace

Au lieu de présenter factuellement l’événement Digital Trendspot 2014, les organisateurs ont choisi un storytelling accrocheur et universel. Son utilisation est un bel exemple, qui suit 4 principes de mise en place d’une communication narrative.

1.Rassembler les données

A Londres, le 10 avril, la société Sitecore propose une journée événementielle sur l’art du digital storytelling. Elle y invite plusieurs agences de publicité anglaise, à raconter des cas où le storytelling révèle de manière spectaculaire son efficacité.

2.Créer une structure narrative efficace

Les organisateurs ont astucieusement réutilisé les règles du storytelling, en nous faisant imaginer ce que le digital modifierait à nos contes de fée. Ils ont ainsi revisité la structure narrative de 4 contes et les ont associés à des solutions digitales qui auraient évité bien des tracas à leurs protagonistes :

  • si le Prince Charmant avait utilisé les médias sociaux
  • si Hansel et Gretel avait mieux planifié leur excursion
  • si les 3 petits cochons avait consulté des informations pertinentes
  • si le peit Chaperon rouge avait eu accès aux informations en temps réel

Ils en ont adopté les expressions idiomatiques, les codes visuels et le ton de la conteuse.

3. Choisir les médias qui créent l’engagement

Pour que ce storytelling événementiel soit efficace, il faut non seulement développer un récit attractif, mais aussi le rendre visible et partageable sur les réseaux sociaux. Le couplage infographie et vidéo démultiplie les possibilités de mémorisation, d’engagement et de partage.

4. Mesurer le retour sur investissement

Les éléments de la communication digitale étant interactifs, les taux de clics, de visualisation et de partage des vidéos ou infographies sont analysables, tout autant que le nombre de réservation pour l’événement.

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Storytelling cinégénique pour YSL beauté

Yves Saint Laurent développe un storytelling cinégénique à partir du nom d’un de ses parfums La Nuit de l’Homme. Suite au remplacement de son égérie Vincent Cassel par Garett Hedlund et à la baisse de ses ventes en France, la directrice marketing Raphaëlle Brzuchacz a voulu retravailler l’image du parfum et « associer la marque à une expérience sublime ». C’est ainsi qu’YSL Beauté a initié avec Canal + un programme de 8 courts métrages.

Réalisés par Fabien Coutant (sauf un  par Pierre Niney), ils racontent tous la nuit vécue, imaginée, ressentie par des célébrités ayant une activité en rapport avec la nuit. Tournés à Paris en noir et blanc avec une toute nouvelle caméra, ils évitent l’écueil du city guide et se positionnent plutôt comme des courts documentaires de création. La marque a laissé carte blanche à la réalisation : aucun placement de produit, de vêtement, d’évocation de l’univers olfactif. YSL n’apparaît qu’au générique de fin. Mais bien sûr, ces récits de nuit évoquent le territoire du nom du parfum, leurs acteurs les hommes auxquels s’identifier pour le porter. Le concept La nuit de laisse ouverte de nombreuses possibilités d’en compléter le titre et d’écrire de nouveaux chapitres-portraits.

Les « épisodes » seront dévoilés, de façon feuilletonnante, à raison d’un par semaine, pendant 8 semaines, en exclusivité dans les fenêtres de clair de Canal +. Puis ils seront visibles sur You Tube. Les Inrocks relayent l’opération par un encart La nuit de  (contenus complémentaires par rapport au film diffusé, réalité augmentée), sur leur site et leur page Facebook.

Cette opération de storytelling illustre l’importance du naming comme ressort d’une communication narrative.

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