L’efficacité du storytelling repose principalement sur la force émotionnelle des histoires qui en accroît la mémorisation, l’attachement et le partage. L’ infographie de One Spot® montre les mécanismes activés dans notre cerveau ainsi que des tendances chiffrées qui permettent de tirer des règles de conception d’un storytelling efficace.
1. Intégrer l’attente de storytelling des consommateurs
Les données américaines indiquent qu’aux USA, 92% des consommateurs demandent que les marques racontent des histoires autour de leur publicité. Le challenge est d’émerger au milieu des 100 500 mots lus (ou « consommés ») par jour par personne, avec des accroches courtes et une narration linéaire, simple et claire. Par ailleurs, sachant que notre cerveau saisit 60 fois plus vite les images que les mots, le storytelling doit devenir visuel et être renforcé par des images, ( dessins, schémas, illustration, photo, vidéo …). Pour suivre ces histoires et interagir sur les réseaux sociaux, le consommateur préfère les découvrir sur Facebook (88%), une page spécifique de la marque (78%), un email, un blog ou une vidéo.
2. Comprendre les mécanismes du cerveau en relation avec le storytelling
- L’effet miroir permet de s’identifier avec l’émetteur de l’histoire ainsi qu’avec la communauté de lecteurs/auditeurs/spectateurs.
- Le couplage neuronal facilite l’appropriation de l’histoire.
- La dopamine crée les conditions d’une meilleure mémorisation.
- L’activité du cortex engage de nombreuses zones du cerveau, notamment sensorielles.
Nos cerveaux sont donc câblés pour se connecter aux histoires émouvantes.
3. Utiliser la formule gagnante pour un storytelling efficace
- concevoir un contenu de qualité : construire un storytelling original, authentique en cohérence avec les valeurs de la marque ou de l’entreprise, offrir une expérience divertissante, ludique, pédagogique, émouvante, mais non directement publicitaire. 42% des entreprises américaines utilisent des ressources extérieures pour la conception du storytelling et son design visuel.
- peaufiner sa diffusion c’est-à-dire : définir ses cibles, choisir les médias, déterminer un calendrier éditorial sans oublier de prévoir un dispositif de recueil des statistiques et de suivi des interactions.
- passer au « retargeting » : personnaliser le plus possible votre relation à vos clients, prescripteurs, influenceurs, membres, salariés avec un reciblage fin, précis et personnalisé.
2 exemples européens illustrant l’efficacité de cette méthode de storytelling
Lego qui a su se renouveler avec un contenu riche est devenu, en plus de sa fonction de producteur de jouets, un producteur de divertissement attachant (« brand entertainment »). Ce qui lui permet de briguer la place de 2ème producteur mondial de jouets derrère Mattel et devant Hasbro et accessoirement de faire face sans crainte à l’arrivée des imprimantes 3D.
Oasis, en créant sur la durée un univers de personnages fruités avec leur propre langage, est aussi devenu un producteur d’histoires attachantes à suivre en feuilleton. Oasis est le 1er producteur de boissons aux fruits non gazeuses et sa page Facebook est la 1ère en France avec plus de 3 millions de fans.
En conclusion
L’étude de One Spot® rappelle qu’utiliser un storytelling efficace (contenu, diffusion, retargeting) permet d’obtenir 3 fois + de leads à un coût <62 % au marketing classique. Alors, quelle que soit la taille de votre entreprise ou de votre projet, n’hésitez pas et prenez goût au storytelling en vous informant ici.
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